Les Saintes

Les Saintes, c’est beau. Vraiment beau. Je pourrais m’arrêter ici et vous montrer seulement les photos, qui valent au moins 10 000 mots. Par exemple:

Arrivée aux Saintes en bateau. Ma-gni-fique!

On a fait la traversée depuis Saint-François, au sud-est de Grande-Terre. Deux heures de bateau et un arrêt à Marie-Galante pour déposer des passagers. C’est moins long quand on part de la pointe sud de Basse-Terre, mais il aurait fallu se rendre jusque-là en auto. Sur l’eau, c’est plus rigolo… sauf pour le petit bout de pluie torrentielle qui nous est tombé dessus. Pani pwoblem. Il y a des places couvertes et pour le reste, il suffit de se placer à la proue pendant quelques minutes quand le soleil ressort. Combiné au vent, on sèche dans le temps de dire ti-punch!

Gros grain à l’horizon.
Puis le ciel se dégage et on a un aperçu de La Soufrière. Coup de chance, car le volcan avait été dans les nuages toute la semaine.
Un beau quatre mats nous a accueillis dans la baie des Saintes.
Cette baie fait partie du Club des plus belles baies du monde, qui comprend aussi la baie de Tadoussac et la baie des Chaleurs.
Liberté, égalité, fraternité. (Et choucroute, comme disait Coluche.)
Avec son emplacement stratégique, la baie des Saintes a été le théâtre de nombreuses batailles entre Français et Anglais entre le XVIIe et le XIXe siècles. Trois forteresses sont construites sur son pourtour: le fort Joséphine sur l’îlet à Cabrit, le fort Napoléon au-dessus de la pointe Coquelet (on peut le visiter, mais j’ai préféré flâner dans les rues) et la batterie de la Tête-Rouge entre l’anse Galet et l’anse du Fond Curé. La baie a aussi été un spot populaire pour les pirates et les flibustiers.

Dans la petite église, de la musique, des rires, une déco psychédélique et des chaises dépareillées. Charmant!
La première, c’est celle de Yeyette. Puis Loulouse, Ti-Chal, Gizou, Fanfan, Lèlène et Titine. (Ce sont des tous des prénoms – ou des diminutifs – entendus en Guadeloupe!)
Punaisé au mur de l’église disco. Bien qu’agnostique, j’trouve que ça fait ben du sens.

Un ami qui m’a suivie dans les rues du bourg.
Escalier à pic pour se rendre jusqu’à la porte de la maison qui est tout en haut (c’est le seul accès, pas de route ni de sentier au top.)
Vue d’en haut. Pour monter l’épicerie ou arrière-grand-maman: un treuil.
En bas de la côte: chantier de construction pour une nouvelle maison. À part une brouette ou une livraison par hélicoptère, j’vois pas trop ce qui peut se rendre là…

Entrée du centre de plongée.

C’est pas une ville, c’est un bourg. Donc pas de centre-ville…
La forêt enchantée qui mène à la jolie plage du pain de sucre.
La plage du pain de sucre, un bel endroit pour la plongée en apnée : j’ai vu plein de petits poissons colorés. Des Doris et des Nemo, entre autres. 😉
Pour découvrir l’île, j’ai encore opté pour la rando gougoune. Mais on peut aussi louer un vélo électrique, un scooter ou une « golfette ».

Le pain de sucre et, au fond, la Soufrière.
Retour à Saint-François, après une autre croisière de 2h.
Ma petite Up de location, quasiment une golfette. (Même couleur, en tout cas!)

Dans pas longtemps, ce sera les chutes de glace que je devrai surveiller…
La plage du Gosier, où nous sommes allées prendre un verre hier soir avec Clémentine, une amie rencontrée il y a 2 ans au Mont-Tremblant, lors d’une formation de yoga. Elle habite à Vieux-Fort, tout au sud de Basse-Terre, et était venue au Québec en février: écart thermique de 60 degrés.
La plage de la Caravelle, qui accueille notamment le Club Med. L’une des plus belles de l’île.

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