La semaine a filé à toute vitesse… Début des courses hier, avec un sprint skate. Aujourd’hui, c’est distance classique et demain, distance skate. Ces courses constituent à la fois une compétition NorAm, une étape du US Super Tour, des qualifications pour les Jeux olympiques de la jeunesse et le Championnat national de ski de fond… du Mexique! Quatre sprinters couraient dans cette catégorie, nés respectivement en 1990, 1963, 1972 et 1983. Le 1er a terminé l’épreuve en 3:43 et le dernier, en 9:30…
Du côté du CNEPH, les meilleur résultats sont allés à Liliane Gagnon, 3e Junior femme, et Antoine Cyr, 5e chez les hommes. Mention d’honneur aux jeunes du Club nordique Mont-Sainte-Anne qui sont venus jusqu’ici pour participer au volet jeunesse/provincial et qui ont encouragé haut et fort nos coureurs! La météo est plus clémente depuis quelques jours, c’est pas mal plus confortable que la semaine dernière pour se tenir au bord de la piste…
Quelques images en vrac, prises au cours de la dernière semaine (je n’ai pas réussi à trouver d’adaptateur, alors merci à Olivier Hamel, arrivé il y a 2 jours, qui m’a prêté le sien et ainsi permis de télécharger les photos qui étaient coincées dans mon appareil).
Mon projet ce matin, c’était de transférer dans mon ordi les photos prises hier avec mon «gros» appareil, pour pouvoir ensuite les partager avec vous. Mais j’avais oublié que mon nouveau Mac brille par son absence de ports externes… Vive le progrès! J’irai donc faire un tour en ville tantôt, à la recherche d’un adaptateur capable de libérer les clichés emprisonnés au pays de Nikon, clichés qui portaient entre autres sur les courses d’entrainement auxquelles les athlètes ont pris part hier matin. À suivre.
Mon cerveau refuse de se plier au décalage horaire (2 heures plus tôt ici qu’au Québec). Résultat: j’émerge du sommeil vers 4h am toutes les nuits, soit 5 heures avant que le soleil se pointe le bout du nez derrière les montagnes. Ça me laisse du temps pour lire, réfléchir, déjeuner, écrire, dessiner, relire, redéjeuner…
Je ne m’en plains pas, c’est reposant. Surtout que, comme le même soleil repasse derrière la montagne vers 14h30, mon esprit m’incite à retourner me coucher de bonne heure.
J’ai noté au moins 3 boutiques vendant du cannabis en me promenant dans les rues du petit centre-ville de Canmore. La légalisation était déjà en vigueur quand je suis venue l’an dernier, mais force est de constater que le commerce a fleuri depuis.
Hier soir, souper d’équipe cuisiné par les gars, couronné par les biscuits au gingembre de Laura. C’était délicieux et vraiment agréable (même si le Canadien a perdu 3-1 après avoir mené 1-0, au grand dam de Louis). Le ski de fond a beau être un sport individuel, c’est en équipe que se vit la progression. Et la complicité entre les athlètes et leurs coachs/farteurs est tangible.
Aujourd’hui, c’est congé d’entrainement. Certains athlètes iront skier un peu, d’autres feront du core, la plupart se reposeront (et se feront masser) pour être en forme en vue des compétitions qui débutent vendredi, par un sprint.
Bon, c’est l’heure du 3e petit-déjeuner. À bientôt! 🙂
Aloha! Après avoir animé une semaine de yoga aux Bahamas, me voilà de retour à Canmore pour les premières courses NorAm de la saison avec le Centre national d’entrainement Pierre-Harvey – CNEPH. Ce voyage est rendu possible grâce à la générosité de tous ceux qui ont contribué à mon projet de financement Zéro Tension, lancé au printemps dernier. Merci, merci, merci! Sans votre générosité, je n’aurais pas pu accompagner les athlètes cette année, les subventions pour le sport d’élite ayant fondu comme neige au soleil…
Bref, c’est tout un contraste côté météo: -20 C ce matin. Brrrr! Cela dit, le bleu du ciel rivalise avantageusement avec celui de la mer des Caraïbes. *Petite note pour ceux qui faisaient partie du voyage à Columbus Isle: rassurez-vous, je n’ai pas voyagé en gougounes… 😉
Je suis arrivée hier soir, après un trajet en auto depuis Calgary au cours duquel j’ai eu la chance d’apercevoir des aurores boréales. Merci la vie! Vous m’excuserez de ne pas les avoir photographiées, j’étais concentrée à éviter les autos qui prenaient le clos à cause du pas-de-pneus-d’hiver… Pour ma part, j’ai gagné la bataille à l’aéroport et réussi à obtenir un des rares véhicules bien chaussés. À quand l’obligation de pneus d’hiver ici aussi?
On est logés au Rocky Mountain Ski Lodge, j’ai une chambre avec petite cuisinette et un espace où déployer ma table de massage. Avec en prime un faux-foyer électrique kitsch à souhait qui accroît significativement ma cote de confort. Comme il y a des compétition de biathlon au Nordic Centre en fin de semaine, il a fallu libérer notre espace de fartage, on le retrouvera la semaine prochaine. En attendant, Louis et Charles sont bien installés dans un local aménagé exprès pour ça… au motel. Ici, c’est un avantage collatéral plus utile qu’une piscine extérieure chauffée ou des bains tourbillons en forme de coeur.
Ce matin: mission épicerie. Mais avant, arrêt chez Beamer’s pour un duo cappucino géant/muffin avoine et petits fruits. J’ai choisi la place face à la fenêtre et aux montagnes, direct dans le rayon de soleil. Pas besoin de lampe de luminothérapie aujourd’hui!
Frette, frette, frette. C’est ça qu’il fait au Club de golf de Lennoxville, à côté de l’Université Bishop’s, où se tiennent les sélections nationales senior pour les Championnats du monde de ski de fond. Et une Coupe Québec pour le Club nordique Mont-Sainte-Anne, dont fait partie Alexis. Les courses ont été reportées deux fois aujourd’hui, because température plus basse que -20 C. C’était le festival des cils gelés, des joues gelées, des genoux gelés et des mentons porteurs de glaçons. Même mon appareil-photo était jamé… Chapeau à tous ces athlètes, mais aussi aux coachs, farteurs, bénévoles, parents et amis qui réchauffaient l’atmosphère! La suite demain: avertissement de tempête hivernale, 35 à 45 cm de neige au programme avec du vent…
Samedi 19 janvier: distance classique
Bon, les prochaines sont biaisées: c’est mon coureur préféré, il y a en a plusieurs!
Toutes mes excuses aux parents des autres valeureux athlètes du CNMSA que mon appareil n’a pas été capable de capter… Je me reprendrai à la prochaine course!
Les Saintes, c’est beau. Vraiment beau. Je pourrais m’arrêter ici et vous montrer seulement les photos, qui valent au moins 10 000 mots. Par exemple:
On a fait la traversée depuis Saint-François, au sud-est de Grande-Terre. Deux heures de bateau et un arrêt à Marie-Galante pour déposer des passagers. C’est moins long quand on part de la pointe sud de Basse-Terre, mais il aurait fallu se rendre jusque-là en auto. Sur l’eau, c’est plus rigolo… sauf pour le petit bout de pluie torrentielle qui nous est tombé dessus. Pani pwoblem. Il y a des places couvertes et pour le reste, il suffit de se placer à la proue pendant quelques minutes quand le soleil ressort. Combiné au vent, on sèche dans le temps de dire ti-punch!
Aujourd’hui, on est allés explorer le secteur de l’Anse-à-Jacques, à Sainte-Anne: jolie petite plage, on stationne l’auto, puis on voit un sentier forestier… qu’on emprunte en gougounes. Facile au début, puis de plus en plus accidenté, avec de plus en plus de racines sur fond de pierre volcanique rugueuses, pour finir avec des cordages permettant de franchir les passages sketchy. Pensez Mestachibo au printemps. Mais ça valait la peine, on a eu droit à des points de vue magnifiques et personne ne s’est entorsé les chevilles. (Au retour, on a croisé un randonneur en grosses bottes de marche. Je pense que je sais maintenant ce que ressentent les touristes français qui attaquent le mont Albert en petits souliers chinois!)
Puis on a cassé la croûte à l’hôtel Toubana, en face du Club Med et de la plage de la Caravelle. Beau spot, belle vue, bon rosé, bon panini (chèvre, pesto, miel). Miam!
Arrêt suivant : Le Helleux, la place de surf du coin. La plage est en pierres volcaniques arrondies par le roulis des vagues. Je ne m’y allongerais pas pour faire la sieste, mais une fois dans l’eau, les vagues sont belles. Julie et Guy ont pris un cours de surf ici l’an dernier. Alexis: on viendra ensemble une bonne fois! En repartant de là, on a vu une scène cocasse: deux femmes les bras en l’air, qui cueillaient des mini pommettes en les stockant dans le bas de bikini de l’une d’elle, côté fesses. C’est sûr que quand t’as juste ton maillot de bain avec toi… J’ai pas pris de photo, vous m’excuserez.
Hier avant-midi, il pleuvait dru. On en a profité pour mettre le cap sur Le Mémorial ACTe, « un lieu dédié à la mémoire collective de l’esclavage et de la traite, ouvert sur le monde contemporain. En plus d’être directement celle des Guadeloupéens et des habitants de la Caraïbe, l’histoire de l’esclavage et de la traite négrière concerne toute l’Humanité. Offrir un lieu de mémoire et de recherche, (…) c’est s’engager à poser la question de la liberté et du vivre ensemble. En 2014, les ONG estimaient que 36 millions de personnes étaient asservies dans des conditions assimilables à l’esclavage, prouvant ainsi que les problématiques et réflexions menées par le Mémorial ACTe sont d’une incontestable actualité. » C’est beau, instructif et touchant. Et ça fait réfléchir. L’une des salle présentait quatre bustes d’esclaves portant autour du cou de lourds colliers de fer reliés par une grosse chaîne. Au nom de la prospérité économique, l’homme fait parfois de tristes choix.
Ce n’était pas une visite triste pour autant. Par exemple, l’une des installations portait sur le reggae et mettait en lumière la corrélation entre le ralentissement du tempo des tounes et l’augmentation de la consommation de canabis en Jamaïque. 😉
À notre sortie, le soleil était revenu. On s’est donc dirigés vers Sainte-Anne pour attraper un sandwich à la boulangerie et un sorbet (pour moi) ou un gelato (pour Julie et Guy) en dessert. Re-miam!
Demain, on met le cap sur Les Saintes. Deux heures de bateau, je vous en reparle!
C’est quand même spécial de s’endormir au son des grillons d’été… un 8 janvier. Vingt-quatre heures en Guadeloupe, et c’en est fini des lèvres gercées, du nez qui coule et de la peau de crocodile. Verdict: j’aime ça!
Il est une heure plus tard dans les Maritimes, mon heure de dodo est passée depuis un p’tit boutte, alors les mots ne s’enfileront plus de façon cohérente encore bien longtemps. Mais je tenais à vous montrer les paysages dont mes yeux se sont régalés aujourd’hui. On est allés à la Pointe des Châteaux. Pas de châteaux toutefois, ce sont les Capucins qui ont donné ce nom à l’endroit lorsqu’ils y ont installé leur communauté religieuse, en 1683. (C’est comme le Sentier du moulin au MSA: quelqu’un peut me dire il est où, le moulin? Ça serait pratique, parce que les touristes nous le demandent parfois.)
Anyway, la Pointe des Châteaux serait le site le plus visité de Guadeloupe. Mais bon, rien qui ressemble à une file d’attente à La Ronde un 24 juin. On a dû croiser dix personnes dans le petit sentier – praticable en gougoune – qui grimpe jusqu’à la croix de neuf tonnes plantée au sommet. De là, on peut voir Basse-Terre (l’aile gauche du papillon sur une carte de la Guadeloupe), mais aussi les îles de La Désirade, Marie-Galante et Les Saintes. C’est magnifique, mais pas sûre que j’irais nager au pied de ces falaises escarpées…
D’autres endroits se prêtent mieux à la saucette, comme la plage des Raisins clairs, en sable blond, où nous allés après dîner. (Vivaneau grillé et verre de rosé, menoum!) Le nom vient des raisiniers de bord de mer, dont les fruits ressemblent à des grappes de raisin, qui parsèment la plage et font une ombre bienvenue. Ce sont des fruits comestibles dont on fait des confitures ou des rhums arrangés dans lesquels on les fait macérer. Ça pousse aussi au Japon, paraît qu’ils sont très prisés dans la cuisine d’Okinawa.
Je vous parlerai plus longuement de notre camp de base bientôt. Sur la carte, il est en haut vers le centre-droite, à Saint-François. D’ici là, sortez vos pneus à clous, je viens de recevoir un avertissement de tempête hivernale pour la région de Québec. Saint-Ferréol-les-Dunes, ça vous tente pas?
J’ai pris trois courtes vidéos avec les derniers miles de la batterie du iPhone de Julie. Pour les voir, cliquez ici.
Départ ce soir pour 2 semaines back to back: une en Guadeloupe (bagages de gauche) et une à Sherbrooke pour les Sélections nationales senior (bagages de droite). Au milieu, une pitoune qui espère fort avoir sa place elle aussi…
Ça y est, les sélections sont terminées. Nos athlètes ont encore vraiment bien coursé hier, pour la distance classique. Fred a terminé 4e chez les femmes. Et chez les hommes, on a gagné les 4e, 5e, 6e et 7e positions (respectivement Antoine Cyr, Olivier Hamel, Alexis Dumas et Philippe Boucher). Malgré tout, seul Antoine Cyr a été sélectionné pour participer aux Mondiaux U23. Il s’envolera donc vers Lahti avec Charles, en janvier prochain. C’est aussi après les Fêtes qu’auront lieu les sélections Senior, à Sherbrooke cette fois. J’y serai.
Ce fut un voyage bien occupé, avec moins de temps libre que lorsque je suis partie en Europe avec l’équipe nationale. Mais comme on dit en anglais, ça faisait beaucoup de sens pour moi de soutenir les athlètes que je côtoie du printemps à l’automne, pendant leur saison d’entrainement. Leur détermination est inspirante et leur gentillesse, touchante. Quelle que soit la tournure que prendra leur carrière sportive, c’est sûr que leur vie sera enrichie par le tract ressenti avant le départ, l’effort fourni pendant la course et les vives émotions qui déferlent à l’arrivée : épuisement, déception, tristesse, fierté, euphorie…
Dans un autre registre, mon coup de cœur va aux Rocheuses. Vendredi dernier, je me suis sauvée pendant quelques heures, le temps de rouler jusqu’à Banff (à seulement 20 minutes de Canmore, je ne pouvais pas manquer ça). La ville étant située dans le Parc national de Banff, il faut payer un droit d’entrer pour emprunter la route, environ 10$ pour 24h. La ride les vaut bien! Avoir eu plus de temps, j’aurais certainement poussé ma chance jusqu’au lac Louise. Ce sera pour une autre fois.
Frédérique m’avait déjà fait remarquer qu’à Canmore, les conducteurs ont un grand respect pour les panneaux Stop. Alors que chez nous, un arrêt complet se résume à ralentir plus que d’habitude, ici, on immobilise complètement son véhicule. Complètement. Ça peut surprendre. En marchant dans les rues de Banff, j’ai constaté qu’il en va de même pour les piétons : tant que le petit bonhomme blanc n’est pas allumé, les gens restent sur le coin de la rue. Même s’il n’y a aucun véhicule en vue. Ils attendent, même au grand vent. J’ai fait une délinquante de moi en osant traverser, m’attendant presque à être prise en chasse par la police montée.
Je pourrais aussi vous raconter l’épopée du transport de ma table de masso. Pour me simplifier la vie, je l’avais rangée dans un gros sac de vélo muni de roulettes (merci Denis, merci Nancy!). Tout autour, 10 sets de draps, pour être certaine que chaque athlète ait son kit. Il n’y a pas toujours de laveuse là on nous logeons, alors chacun a un sac à son nom avec ses draps. Comme ça, si jamais l’un deux chope un virus, on minimise les risques de contamination. Bref, le sac de transport + la table + les draps… ça pesait lourd. À mon départ de Québec, j’ai fait mon enregistrement à la borne « self-service », qui a gentiment craché une étiquette à bagage, que j’ai collée sur le sac avant de le laisser au tapis roulant des bagages hors normes. Pas de pesée. Idem pour le vol Kelowna-Calgary. Mais pour le retour, ça ne se passe pas de la même façon. Il semble que les agents calgariens soient plus zelés. Alors j’ai enlevé les draps, pour atteindre le poids légal, dixit la balance de Charles. La moitié ce cette literie entrait dans un des sacs de Charles, à moitié plein. Mais l’autre…
Hier matin, après être allée reconduire les gars à leur course, je suis donc partie en mission chez Canadian Tire, pour me grayer d’un sac additionnel. Comme nous ne pouvions pas retourner aux condos que nous avions loués après la course, tous les bagages devaient être dans les véhicules. Une fois la remise de médailles terminée et la salle de fartage vidée, on a fait table rase dans le coffre de nos 3 véhicules, pour jouer une game de Tetris : les poches à skis dans le fond, avec les coffres de fartage. Puis les valises, puis les sacs plus légers. Et en dernier lieu : mon sac de vélo, dans le fond de la van, sur le sens de la largeur.
Notre convoi a ensuite pris la route vers Calgary, passant d’un décor montagneux vert et blanc avec wapitis à la plaine orangée avec bœufs et chevaux. Une partie de l’équipage prenait l’avion hier soir, l’autre (dont moi) aujourd’hui. La première à s’envoler était Laura, je suis allée la reconduire à l’aéroport. Première constatation : sa poche à skis était placée tout en bas de la pile. Il a donc fallu vider, puis reremplir la van. Deuxième constatation : impossible de remettre le sac-à-vélo-avec-ma-table-masso dans la van. Je ne sais pas ce qui ne fonctionnait plus dans le casse-tête, mais ça ne rentrait plus. Troisième constatation : j’étais stationnée dans une zone débarcadère, la porte arrière de la van ne fermait plus (même pas à moitié, because le senseur électronique qui détectait un ORNI – objet roulant non identifié – dans son champ de vision). Option 1 : appeler coachs et/ou farteurs pour qu’ils partent de l’hôtel et viennent me donner un coup de main. Option 2 : laisser le fameux sac à l’aéroport. Devinez ce que j’ai choisi…
Première étape : trouver une façon de ne pas pogner de ticket ou me faire remorquer en laissant la van sur place. Je n’ai pas eu à chercher longtemps : une gentille agente de l’aéroport, reconnaissable à son suit rouge avec chapeau de cowboy blanc, avait observé de loin mes tentatives infructueuses et est venue me dire qu’il n’y avait pas de problème, qu’elle jetterait un œil au camion. Good.
Deuxième étape : trouver un endroit où laisser ledit sac pour la nuit. Air Canada ne prend pas les bagages plus de 4 heures avant le départ du vol. Leur suggestion : aller demander assistance au comptoir d’information… un étage plus bas, à l’autre bout de l’aéroport. Une autre cowgirl est venue à ma rencontre au volant de son kart de golf format XL, et j’ai eu droit à un lift jusqu’à l’ascenseur. 🙂 Puis roule-roule-roule. Attend-attend-attend. Mais ça valait la peine : mon sac a trouvé refuge au point d’interrogation pour la modique somme de 15$. Problème réglé et j’ai visité l’aéroport de Calgary de long en large. Bonne note pour leurs escaliers mobiles, qui roulent au ralenti jusqu’à ce que quelqu’un s’approche de la première marche. Ils accélèrent alors pour la ride, puis ralentissent à nouveau quand leur passager s’éloigne.
J’ai commencé ce texte à Calgary, le poursuis à Toronto et le terminerai peut-être dans l’avion. Ou pas. Dans ce cas, vous le lirez alors que je serai revenue à la maison, avec ma famille, mes amis, mes chiens, chat, chevaux… C’est très rare que je m’ennuie en voyage. Et heureusement, ma famille ne s’ennuie pas non plus. On vit nos vies en parallèle, à peu près sans se parler ou s’écrire, jusqu’à ce qu’on se retrouve. Mais à quelques heures de les revoir, j’ai vraiment très hâte de les serrer dans mes bras.
Prochain voyage: la Guadeloupe, du 7 au 14 janvier. Mission repérage pour une future retraite yoga-plein air. Joyeuses Fêtes! xx
EN VRAC…
ENCORE QUELQUES PHOTOS DE SKI EN TERMINANT, DES COURSES DE DIMANCHE (J’AI MANQUÉ CELLE DES GARS, AVEC MON HISTOIRE DE BAGAGES…)
Je résume vite, because longue journée aujourd’hui, dernière course demain et départ rapido ensuite pour Calgary. Disons simplement que ce fut de très belles courses aujourd’hui pour le CNEPH. Médaille de bronze pour Alexis Dumas et Frédérique Vézina. Philippe Boucher et Antoine Cyr respectivement 2e et 3e U23 (7e et 8e overall). Et une 2e place U23 pour Laura Leclair (5e overall).
Je retourne à la préparation de mes bagages, il faut boucler nos valises avant de repartir aux courses demain matin!
Le zip de la botte de Laura a rendu l’âme avant la course. Je l’ai toujours dit: avec du Duct Tape (et des Tie Wrap), on peut tout faire!