Munich

Hier, j’ai usé mes souliers à Munich. Je ne filais pas pour une visite planifiée, alors j’ai pris la navette depuis mon hôtel (situé près de l’aéroport), puis le train jusqu’à Marientplatz et j’ai marché au hasard. L’architecture attire le regard vers le haut, ce qui présente un certain risque ici, car mes pas déviaient parfois vers le rail du tramway, parfois vers la bande cyclable. Beaucoup de vélos, mais tous équipés de sonnettes. Même avec le nez en l’air, je suis saine et sauve!

Des capines à sièges, pratiques!

Une sonnette, c’est bien, mais deux c’est mieux!

Le système de train/bus/métro/tramway est bien développé ici. Heureusement, car se stationner en ville est un défi de taille. Quant aux vélos, les hivers plus doux font en sorte qu’ils peuvent maintenant rouler à l’année. Il semble qu’il y avait de la neige en hiver il n’y a pas si longtemps. Maintenant, les gazons sont verts et même si les arbres sont dégarnis, plusieurs arbustes et plantes grimpantes sont encore bien feuillus.

Ces précisions proviennent du chauffeur de taxi qui m’a menée de la gare à l’hôtel lorsque je suis arrivée de Seefeld mardi. J’aurais pu prendre un autre train, puis une navette. Mais avec mes bagages, j’ai choisi la méthode douce qui donne un break à mes bras. Prix du train Seefeld-Munich: 26 euros. Prix du taxi jusqu’à mon hôtel : 100 euros.  Alors tant qu’à faire, j’ai profité de la ride en posant des questions à mon chauffeur volubile. À mesure que nous roulions, il m’a parlé des bâtiments, de l’histoire, du mode de vie… Pour sa part, il n’habite pas Munich, mais un petit village de 6000 personnes, en périphérie, où tout est faisable à pied et où tout le monde se connait. J’aurais aimé lui demander d’où il venait, comment il était arrivé ici, à quoi ressemblait son quotidien et celui de sa famille… Mais la ride n’était pas assez longue. Et de toute façon, je n’aurais pas eu suffisamment d’argent comptant sur moi (pas de carte de crédit dans la plupart des taxis, mais aussi dans plusieurs restaurants. Étonnant.)

Mom: les taxis sont encore bééige. Et les autres véhicules sont soit blancs, soit noirs. Grosse prédominance du noir et des vitres teintées.

Mon coup de coeur à Munich: Eisbach, la rivière de glace. Une vague perpétuelle où les surfeurs s’en donnent à coeur joie, peu importe la température. Extrait de Wikipedia : L’Eisbach (qui signifie littéralement « rivière (ruisseau) de glace ») est une rivière artificielle, située à Munich, traversant le Englischer Garten. C’est un tributaire de l’Isar et un défluent de la même. Un peu en aval d’un pont près du musée d’art Haus der Kunst, se trouve un endroit où la pratique du surf est populaire. La rivière forme une vague statique d’environ 1 mètre de hauteur. L’eau y est froide et peu profonde (parfois 40 centimètres), ce qui rend la vague accessible aux surfeurs expérimentés et aux kayaks de rivière. La vague est surfée depuis 1972 mais la permission officielle de la ville date de 2010. Un panonceau indique que cette pratique est risquée et réservée aux surfeurs expérimentés. Les surfeurs avaient accroché une corde au pont afin de se maintenir sur la vague, un panneau indique que cette pratique est dangereuse et désormais interdite. Les usagers ont installé des planches sous l’eau, tenues par des cordes accrochées au pont. Ainsi, la vague est davantage creuse et plus adaptée au surf. Une seconde vague, moins puissante, est située environ 1 km en aval. Elle est entourée de grillages et de panneaux d’interdiction de se baigner. Cependant, elle est utilisées par des surfeurs débutants.

Tournoi de pétanque. Les madames d’un bord…

…les bonhommes de l’autre!

Un itinérant amateur de poésie (vous voyez le livre entre ses mains?). Je n’ai pas osé prendre son visage buriné en photo, mais je suis allée le voir, on s’est donné la main et j’ai plongé mon regard dans le sien. J’en ai touché du monde pendant les deux dernières semaines, mais ce contact-là est particulier.

Je ne sais pas qui est l’artiste, ni ce que l’oeuvre représente, ni le nom de la jolie place illuminée. Je vous l’ai dit: j’ai erré sans guide et sans but juste pour m’emplir d’impressions. Mais on va faire un quiz: ceux qui peuvent identifier des choses sur les photos, je serais enchantée d’en apprendre davantage!

Starbuck Café!! 1-0 Alexis! 🙂

Dans l’Altstadt (vieille ville), la place centrale Marienplatz est bordée de monuments tels que le nouvel hôtel de ville, de style néo-gothique, orné d’un glockenspiel, attraction populaire qui sonne et s’anime avec des automates rejouant des scènes du XVIe siècle. J’ai soupé en face, rien n’a bougé…

Munich est connue pour ses pretzels, sa saucisse et ses brasseries, dont la célèbre Hofbräuhaus fondée en 1589. Fait chaud là-dedans, c’est hyper bruyant, et ça sent la bière tiède et la choucroute. Veni, vidi… pis ça s’est fini là pour moi. 😉

Une alternative plus smooth pour souper. Petite table dans le coin, parfaite pour écouter, sentir, observer, prendre le pouls. Et comme on est dans la capitale de la Bavière, j’ai quand même eu droit à un serveur en bretelles et culottes courtes.

Bon, là j’avoue que j’ai manqué de momentum, j’aurais dû prendre la photo avant de commencer à manger. Mais je tenais quand même à vous montrer cette belle idée: au lieu des contenants jetables, des fonds de cornets font office de récipients à confiture.

La tour de contrôle du München Airport.

Cubicule repas sur la terrasse d’observation de l’aéroport.

Scan corporel version améliorée.

Les trains pour passer d’un terminal à l’autre sont une gracieuseté de Bombardier.

On peut même prendre une douche juste à côté de ma porte d’embarquement.

Bye-bye l’Europe, en route vers le Far West. Vendredi, l’équipe décollera en sens inverse, vers la Corée du Sud…

Crépuscule mauve au-dessus de l’Atlantique, magnifique. Pas de volet coulissant vers le bas dans mon avion, plutôt un p’tit piton qui permet de changer la couleur du hublot, de plus translucide à plus bleuté.

4 réflexions sur “Munich

  1. Photo Nº 8 : La statue en aluminium sur la place de la promenade (Promandeplatz) est en fait l’effigie de Maximilian Carl Joseph Franz de Paula Hieronymus, comte de Montgelas (12 septembre 1759 – 14 juin 1838), un homme d’État bavarois d’origine savoisienne.

    En 2005, l’État libre de Bavière et de la ville de Munich ont érigé ce monument en son honneur.

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  2. Un autre beau récit Karine! Tu repars quand?

    La sculpture d’aluminium sur la Promenadeplatz est celle de Maximilien von Montgelas homme politique bavarois (qui a vécu à Munich de 1759 à 1838) il était d’origine savoisienne. La sculpture a été réalisée par Karin Sander en 2005 à la demande de l’État libre de Bavière et de la ville de Munich. En l’honneur du 250 ieme de sa naissance.

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